Nouvelle loi encadrant plus clairement les dons d’organes


Nouvelle loi encadrant plus clairement les dons d’organes

Vivante ou fraichement décédée, une personne peut faire don de ses organes, mais cet acte doit se référer à la loi le régit. A noter que le don d’organes est une pratique déjà répandue dans plusieurs pays qui a ses propres lois régissant le don d’organes.

Le principe adopté pour les dons d’organes

Certains organes peuvent être donnés par un individu de son vivant, notamment les organes disponibles en deux unités comme les reins, les lobes de poumons, la moelle osseuse, etc.

D’autres organes ne peuvent être donnés que si l’individu vient de décéder, entre autres le cœur, le pancréas, les vaisseaux, la peau, les intestins, les deux poumons, etc. Par principe, l’âge ne pose pas de problème pour un don d’organe qui doit être contrôlé et doit être en  bonne santé. A titre d’information, le taux de donneur d’organes en France avoisine les 10%, tandis qu’en Suède ce taux atteint 45%. Dans plusieurs cas, les organes transplantés sont retirés d’un individu en état de mort cérébrale étant définie lors d’un électroencéphalogramme. En d’autres termes, le don d’organe est l’acte permettant les « hétérogreffes » signifiant les greffes d’une personne à une autre. A noter que l’incompatibilité des organes est déjà résolue par les progrès de la science, notamment les progrès des traitements immunosuppresseurs.

Qu’en est-il des règles qui régissent les dons d’organes

A noter que le don d’organes a été autorisé officiellement depuis l’avènement la loi Caillavet de 1976. Plus récemment,  le code de la santé publique, en ses articles L.1231-1 et suivants  est le document de référence du don d’organes en France. Des modifications ont été apportées par la loi bioéthique du 06 Août 2004, n° 2004-800 en ce qui concerne la distinction du prélèvement sur une personne vivante et une personne décédée. La loi du 7 juillet 2011 prévoit une certaine spécificité du don d’organes par prélèvement sur une personne vivante. Ce cas est prioritairement recommandé dans le cadre du cercle familial. Pour le cas des personnes décédées, chaque français peut s’opposer de son vivant au don d’organes en s’inscrivant dans le registre national de refus. L’inscription dispose d’une valeur légale. Au début de l’année 2017, l’inscription peut se réaliser en ligne. En tout cas, chacun a intérêt à informer ses proches de sa volonté de donner ou non un ou plusieurs de ses organes en cas de décès.